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Être aidant-e : entre solidarité choisie et précarité subie

Notes d'analyse
March 2017
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La population européenne vieillissant de plus en plus, le nombre de personnes âgées dépendantes augmentera en conséquence dans les années à venir. Convaincu de l'urgence de se pencher sur l’assistance offerte à ces personnes, POUR LA SOLIDARITÉ - PLS s'intéresse aux mesures mises en place en Europe favorisant la conciliation entre fonction d'aidant-e-s proches, vie privée et parfois emploi salarié. 

Les aidant-e-s proches, définis comme « la personne non professionnelle qui vient en aide, à titre principal, pour partie ou totalement, à une personne dépendante de son entourage, pour les activités de la vie quotidienne », sont majoritairement issus de l’entourage familial de l’aidé-e, et partagés entre l’entraide familiale, la précarité sociale et financière pouvant aller avec cette fonction ainsi que leur potentiel emploi salarié.

Dans cette Note d’analyse, POUR LA SOLIDARITÉ-PLS étudie les aides accessibles aux aidant-e-s proches dans trois pays voisins européens : la Belgique, la France et l’Allemagne. Cette note se penche sur les mesures, ou plutôt le manque de mesures, existant au niveau européen, avant d’observer les instruments belges, français et allemands en matière d’aides financières allouées à cette fonction, de droits sociaux et de conciliation entre travail et fonction d'aidant-e.

Il est urgent de considérer et reconnaître le rôle de ces aidant-e-s, sans pour autant leur faire endosser l’entière responsabilité de la prise en charge des personnes dépendantes. C’est avant tout aux pouvoirs publics de favoriser le développement de services à la personne abordables, accessibles et de qualité délivrant une expertise professionnelle. À cette condition seulement, le rôle d'aidant-e pourra être considéré comme pleinement choisi et non subi.  

Contact: 

Françoise Kemajou